La paléopathologie
La paléopathologie, du grec palaios (ancien), pathos (une souffrance), logos (le discours), est généralement définie comme l’étude des maladies dans les populations anciennes. En conjuguant les méthodes de la pathologie médicale à celles de l’histoire et les techniques de l’anthropologie biologique à celles de l’archéologie, la paléopathologie se donne pour objectif d’identifier les traces des maladies sur les restes humains « anciens » et, plus accessoirement, de leur présence en étudiant les figurations anthropomorphes artisanales, rituelles et artistiques ou encore les sources littéraires.
Pourquoi :
- Identifier les atteintes osseuses et les pathologies squelettiques et étudier leur évolution dans le temps et l’espace (paléoépidémiologie).
- Approcher le niveau, les conditions et le mode de vie (environnement, activités, etc.) ainsi que l’état sanitaire des populations du passé.
- S’interroger sur la façon dont les hommes interagissaient avec leur milieu et s’y sont adaptés sur le long terme.
Domaines d’application :
- Fouilles préventives, fouilles programmées, collections de musée…
Nos prestations :
- Détermination, description, enregistrement, quantification et exploitation des lésions osseuses
- Diagnostic rétrospectif des pathologies squelettiques
- Caractérisation de l’échantillon/série : représentation osseuse, conservation corticale, profil (paléo)pathologique et nosologique
- Analyses et synthèse scientifiques
- Communications scientifiques et de vulgarisation
Le plus de nos compétences :
- Large spectre chronologique (de la Préhistoire à nos jours)
- Sépultures de catastrophes : conflits et épidémies
- Pratiques médicales et prise en charge sociale
PROTOCOLE D’ÉTUDE
- Approche sur le terrain. La présence d’un paléopathologiste dès la phase de terrain peut s’avérer prépondérante via la réalisation d’observations permettant d’aboutir à un diagnostic réalisable uniquement in situ soit parce que les os et/ou leurs lésions sont mal conservés et ne supporteront pas le prélèvement, soit en mettant en évidence lors du dégagement des positions vicieuses n’ayant concernées que les tissus mous sans laisser de trace sur les os. Eléments pouvant avoir une influence directe sur l’interprétation en apportant des éléments susceptibles d’expliquer un geste funéraire particulier ou atypique. Au-delà de ces aspects, la reconnaissance, l’identification et la localisation précises d’éventuelles calcifications biologiques hétérotopiques (d’origine parasitaire, infectieuses, etc.) sur le terrain sont souvent déterminantes pour l’établissement d’un diagnostic rétrospectif.
- L’analyse en laboratoire. Les ossements humains prélevés sur la fouille ou pris en charge pour étude sont analysés en laboratoire. Chaque os ou fragments osseux fait l’objet d’un examen minutieux, macroscopique ou à l’aide d’outils de grossissement optique si cela s’avère nécessaire, afin de collecter un maximum de données sur d’éventuelles lésions ou atteintes osseuses. On cherche ainsi à dresser un tableau lésionnel individuel et d’établir des diagnostics rétrospectifs en vu de caractériser le plus finement possible l’échantillon/série. Ce travail s’effectue à l’aide d’ouvrages spécialisés voire le recours à des outils d’imagerie médicale (radiographie, scanner) ou d’analyses biologiques (ADNa pathogène).
Nos experts
Nos références
- Etude anthropologique et paléopathologique des squelettes de Saint-Aubin (10) « La Gloriette »
- Etude anthropologique et paléopathologique des squelettes de Salins-les-Bains (39) « le Camp du Château »
- Etude paléopathologique des squelettes de Rousset (13) « Favary »
- Etude anthropologique et paléopathologique des squelettes de Marolles-sur-Seine (77) « Les Jachères »
- Etude anthropologique et paléopathologique des squelettes de Rennemoulin (78) « chapelle Saint-Nicolas ».
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