L’expertise archéologique
L’expertise archéologique se définit comme une aide à la décision dans la connaissance du risque archéologique d’un projet d’aménagement et de construction. Dès l’étude d’impact, elle permet d’orienter le projet en devenir, en prenant en considération le Patrimoine, ses atouts et ses contraintes.
Il s’agit de définir les échelles de risque, les préconisations et d’être une aide à la décision.
- Répondre aux obligations légales (code de l’environnement Art. R122-20, R122-5,
L350-2, 511-1, 512-29, 555-1, le code du patrimoine art. 642-1 et 642-2).
- Connaître les contraintes patrimoniales.
- Évaluer l’intérêt scientifique, historique et patrimonial.
- Maitriser les enjeux en amont de la prise de décision.
- Aménagement du territoire, études d’impact, monuments historiques et patrimoniaux…
- Études d’impact (volet patrimonial et archéologique).
- Assistance et conseil sur le contexte législatif.
- Consultations et compilation des données connues (cartes archéologiques, bibliographie, archives, plans anciens, photos aériennes…).
- Inventaire raisonné des vestiges visibles (bâtis) et invisibles (archéologiques) par diverses techniques non destructives (enquête documentaire, prospection pédestre, prospection géophysique).
- Cartographie des contraintes patrimoniales et archéologiques (SIG).
- Expertise et préconisations en lien avec le projet d’aménagement..
PROTOCOLE D’ÉTUDE
L’expertise archéologique doit être menée bien en amont du projet.
La première démarche consiste à consulter la carte archéologique de la France. Ce document administratif est en constante évolution. Il est donc précisé par une recherche documentaire complémentaire (cartographie ancienne, analyse poussée du contexte historique et archéologique).
Une prospection sur site peut être nécessaire pour vérifier ou détecter des indices de sites que seul l’œil de l’archéologue saura repérer : géomorphologie du paysage, accidents microtopographiques.
L’enquête orale complète les repérages et l’identification spatiale des sites.
L’ensemble de ces investigations permet de resserrer la position cartographique des sites archéologiques et de mieux cerner leur identification.
Pour encore plus de précision, on peut faire appel à la prospection géophysique (prospection électrique, prospection magnétique, géoradar) et à l’étude géo-archéologique. Ces méthodes complémentaires sont très pertinentes sur les sites déjà repérés. Elles permettent de corriger et d’enrichir les données archéologiques récoltées.
- Etude documentaire archéologique intégrée aux Etudes Préalables à l’Enquête d’Utilité Publique réalisée pour le projet de nouvelle ligne ferroviaire Montpellier/Perpignan (34, 66)
- Etude préalable au tracé des canaux d’irrigation du littoral ouest (Réseaux tertiaires de l’Antenne 2 (tranche 3), Saint-Paul de la Réunion (974)
- Etude documentaire archéologique préalable à la valorisation patrimoniale du site du Calvaire à Montbrison (42).
- Etude documentaire archéologique préalable à l’aménagement du l’éco-quartier du site Gégé à Montbrison-Moingt (42).
- SYSTRA/RFF
- Conseil Général de la Réunion
- Mairie de Montbrison