Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023, une conférence à plusieurs voix sur l’archéologie néolithique de l’Ile d’Yeu.
Fouille programmée au dolmen de la Planche à Puare : menacé par la remontée des niveaux marins, le dolmen de la Planche à Puare a fait l’objet d’une fouille programmée en juin 2022. Porté par Jean-Noël Guyodo et Béttina Schulz-Paulsson, ces travaux de recherche ont permis de nombreuses découvertes.
Fouille préventive à Saint-Sauveur : un projet d’aménagement immobilier a fait l’objet d’une fouille préventive, rue du curé Angot, dirigée par Audrey Blanchard (Archéodunum). Ce site d’habitat inédit fut aménagé à une période encore non étudiée sur l’île.
Fouilles de sauvetage au cimetière des Noyés : l’érosion du trait de côte entraine depuis de nombreuses années la découverte de sépultures dans le sable de la dune. Au total ce sont 18 sépultures, souvent partielles qui ont pu être observées
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023, Aldo Borlenghi et David Baldassari vous propose une conférence intitulée “L’eau du Gier pour Lugdunum, architecture et datation du plus long aqueduc romain lyonnais”.
Conférence coanimée par Aldo Borlenghi, maître de conférences en Archéologie et histoire de l’art du monde romain à l’Université Lumière Lyon 2 et David Baldassari, archéologue de la société Archeodunum et responsable de l’opération d’archéologie du bâti réalisée à l’occasion de la restauration des arches du pont siphon de Beaunant.
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) 2023, Margaux Lainé, archéologue médiéviste, vous propose une conférence sur l’étude de l’église Saint-Sauveur de Sahurs (Seine-Maritime).
L’église Saint-Sauveur de Sahurs se situe au creux d’une des boucles de la Seine. Cet édifice est excentré du bourg et devait se trouver en bordure du fleuve avant les travaux de canalisation du XXe siècle. Il se remarque dans le paysage dans la mesure où son architecture est singulière. L’église, d’une trentaine de mètres de long, à nef unique, sans transept et se terminant par une abside propose au visiteur une architecture romane en partie remaniée et à laquelle deux travées gothique flamboyant sont venues s’accoler à la période moderne. Classée Monument Historique en 1928, elle est aujourd’hui en proie à des désordres nombreux qui ont amené la municipalité à engager un programme de restauration, dans lequel l’archéologie intervient afin de documenter l’histoire de la construction de l’édifice et son évolution au fil du temps.
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) 2023, venez rencontrer Quentin Rochet, archéologue en charge des fouilles préventive sur la Chartreuse pontificale de Villeneuve-les-Avignon.
La chartreuse pontificale de Villeneuve-lez-Avignon, fondée au XIVe siècle, est un édifice remarquable par son histoire et son architecture. C’est aujourd’hui le lieu d’un double patrimoine, historique et vivant : celui de la chartreuse médiévale ouverte aux visiteurs, et celui du Centre national des écritures du spectacle qu’elle accueille dans ses murs.
Le site fait depuis 2023 l’objet d’un chantier de mise en accessibilité PMR (Personne à mobilité réduite). Ces travaux, effectués par tranches successives, font l’objet d’une mission d’archéologie préventive sur prescription du Service Régional de l’Archéologie (DRAC), offrant aux archéologues une opportunité pour approfondir nos connaissances sur ce monument.
Alors que cette mission ne fait que commencer avec une première phase de travaux sur l’allée des mûriers, et avant la poursuite des chantiers au niveau du chœur de l’église, venez rencontrer Quentin Rochet, archéologue en charge des fouilles. Il présentera à cette occasion le fonctionnement de l’archéologie préventive et son intérêt pour notre connaissance du monument, l’histoire des recherches archéologiques sur la chartreuse et les premiers résultats de la mission.
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) 2023, Hugo Thomas vous propose une visite du donjon de Montrichard étudié à l’occasion de son chantier de restauration.
Depuis 2022, le château de Montrichard fait l’objet d’importants travaux de restauration. À la demande du Service régional de l’archéologie de la DRAC Centre-Val de Loire, ce chantier est accompagné par des archéologues chargés d’étudier la forteresse. En particulier, c’est la tour maîtresse, jusqu’ici inaccessible, qui fait l’objet des observations. Grâce aux échafaudages, les archéologues peuvent collecter toutes les informations et profiter du nettoyage des murs, voire de certains démontages des maçonneries, pour lire le monument en profondeur.
Durant 30 minutes au début de chaque heure de 11h à 16h, Hugo Thomas, un des archéologues du chantier, expliquera son implication dans le projet, sa manière d’étudier un édifice, et plus généralement son métier d’archéologue. Parmi les spécialistes de la restauration présents sur place, vous rencontrerez également l’entreprise Lefevre et ses tailleurs de pierre.
Si le patrimoine architectural continue de vivre, c’est aussi grâce aux femmes et aux hommes qui, oeuvrant souvent dans l’ombre, contribuent à sa compréhension et à sa restauration – notamment en documentant et en réinventant les savoir-faire anciens. L’archéologie et ses spécialistes en font partie !
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) 2023, Camille Collomb vous propose un découverte de la salle basse du Palais du Tau (Reims) étudiée à l’occasion de son chantier de restauration.
Le Palais du Tau
Séjour des rois de France pendant la cérémonie du couronnement, le palais du Tau – ancien palais de l’Archevêque de Reims – présente aujourd’hui la mémoire de la cathédrale et la splendeur des sacres. La tradition de sacrer les rois de France à Reims s’installe en hommage au baptême de Clovis par saint Remi, à Reims, vers 496. Le palais doit son nom à la forme de son plan en T. La lettre « T » se prononce « tau » en grec. Ce nom est attesté dès 1131. Le palais existe très tôt dans l’histoire, notamment au temps de la ville antique. Au XVIIe siècle, entre 1671 et 1710, Louis XIV commande sa transformation. Les travaux sont dirigés par Jules Hardouin-Mansart, premier architecte du Roi Soleil, et par Robert de Cotte, son élève et principal collaborateur. Aujourd’hui les sculptures, les tapisseries, les costumes, les ornements et les pièces d’orfèvrerie constituent un trésor exceptionnel, parcourant une temporalité impressionnante du Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle. Des recherches archéologiques de la salle basse du Palais ont révélées d’intéressants vestiges datant de l’Antiquité et du Moyen Age. Le palais est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. En 1886, la chapelle de l’archevêché est classée au titre des monuments historiques. L’archevêché lui-même est classé au siècle suivant, en 1907.
Visites le samedi 16 septembre à 14h / 15h30 / 17h
le dimanche 17 septembre à 10h30 / 14h / 15h30
Le château de Vendôme
Le premier point fortifié au XIe siècle est un donjon quadrangulaire au nord ouest d’un promontoire rocheux dominant la vallée du Loir. L’enceinte médiévale dont les murs sont encore en partie visibles date du XIIe siècle. Elle est dominée par la tour dite de Poitiers, tour maîtresse qui participait à un dispositif défensif renforcé au XVe siècle. Il ne reste rien des vastes logis construits aux XVe et XVIe siècles car après une période de travaux importants au XVIIe siècle commandés par le duc César de Vendôme, fils légitimé d’Henri IV, le château est délaissé pour finalement passer dans le domaine de la Couronne en 1712. La vente révolutionnaire va morceler le château et contribuer à sa transformation au XIXe siècle en un parc romantique aux allées sinueuses.
D’autres activités sont proposées au château de Vendôme ce même samedi 16 septembre 2023 dans le cadre des JEP : retrouvez le détail sur le site des Journées Européennes du Patrimoine.